RETRANSLATION - Bensimon 1990; Berman 1990; Gambier 1994; Pym 1998; Chesterman 2000; Jianzhong 2003; Paloposki e Koskinen 2004; Brisset 2004; Desmidt 2009; Koskinen e Paloposki 2010; Monti 2011; Venuti 2004/2013; Deane-Cox 2014; Alvstad e Rosa 2015; Massadier-Kennedy 2015; Van Poucke 2017; Gürçaglar 2019; Sahin et al 2019; Van Poucke 2019; Albatchen e Gürçaglar 2019; Wardle 2019; PEETERS E VAN BUCKEN 2023; GÜRSES E SAHIN 2023
BENSIMON 1990 Il n'en reste pas moins que les retraductions diffèrent, par plusieurs traits fondamentaux, des premières traductions. La première traduction ayant déjà introduit l'œuvre étrangère, le retraducteur ne cherche plus à atténuer la distance entre les deux cultures ; il ne refuse pas le dépaysement culturel : mieux, il s'efforce de le créer. Après le laps de temps plus ou moins grand qui s'est écoulé depuis la traduction initiale, le lecteur se trouve à même de recevoir, de percevoir l'œuvre dans son irréductible étrangeté, son « exotisme ». La retraduction est généralement plus attentive que la traduction-introduction, que la traduction-acclimation, à la lettre du texte source, à son relief linguistique et stylistique, à sa singularité. BERMAN 1990 Il faut retraduire parce que les traductions vieillissent, et parce qu'aucune n'est la traduction : par où l'on voit que traduire est une activité soumise au temps, et une activité qui possède une te...